Consultation publique du projet de méthaniseur de Faverdines


réponse des groupes d’actions de la France Insoumise du Cher

Objet : avis de consultation publique. Arrêté préfectoral n° 2024-1472 du 30 août 2024 portant ouverture d’une consultation du public relative à la demande d’enregistrement pour la création d’une installation de méthanisation sise sur le territoire de la commune de Faverdines au lieu-dit « Huffaut » présentée par la SAS VALANCE ENERGIES

Monsieur le Préfet

Nous répondons à la consultation d’un nouveau projet porté par une entreprise familiale pour améliorer la rentabilité de son exploitation agricole, donc d’un intérêt particulier pour lui même. Il est évident que les grandes exploitations agricoles ont un volume de déchets important. L’écologie est alors le prétexte à créer des nouvelles formes d’entreprises productiviste. C’est le « new green deal ». La France Insoumise soutient l’agriculture paysanne. Les grandes exploitations pourraient tout aussi choisir de réduire la production des déchets de lisier en réduisant le nombre de têtes de leur élevage, favoriser des jachères et les retenues d’eau sous forme d’étangs communaux – de partager ainsi leur propriété pour l’intérêt général. Parmi les énergies renouvelables, les agriculteurs comme les collectivités sont incitées à utiliser leurs bâtiments, les toitures pour investir dans l’énergie solaire, ou de planter des haies et des arbres. En effet les énergies solaires (comme les éoliennes) sont stockables par leur usage direct et indirectement via les bornes et batteries embarquées.

Dans le Cher, 10 sites produisent déjà du gaz : la majorité dans le domaine de l’agriculture, un avec l’épandage des déchets parisiens de Saint-Palais et un avec la station d’épuration de Bourges. Nous n’insisterons pas sur les plaintes des riverains vis-à-vis des épandages de déchets concernant les odeurs et les allergies, plus que saisonnières. Le site de GRDF qui a conventionné avec toutes ces structures les référencent sur ce site https://projet-methanisation.grdf.fr/sites-injection. Le directeur de GRDF soutient évidemment l’expansion des contrats commerciaux en valorisant la facilité de stockage et de commercialisation potentielle. Existent-ils d’ailleurs d’autres conventions avec d’autres producteurs gaziers ?

Le projet de SAS Valance va bétonner quelques 200 m² de terres, certes privées -et donc libres d’usages ; il va aussi impacter l’usage des terres agricoles d’Ainay-le-Viel à Trouy  : vont disparaître 15 000 tonnes d’herbes de prairie pour nourrir les animaux d’élevage, 10 000 tonnes de cultures pour nourrir les êtres vivants. Il serait préférable de favoriser les cultures vivrières, les plantations de haies, et d’arbres pour une agroécologie nécessaire au Vivant et à la Biodiversité. Il faudrait aussi ajouter que grâce aux cultures vivrières, les agriculteurs paysans ont permis de nourrir les villageois pendant l’épidémie de Covid, et qu’ils donnent un emploi à plusieurs centaines d’ouvriers agricoles. Alors que la précarité augmente dans le département du Cher déjà bien marqué historiquement par le taux de pauvreté, il est primordial de préserver une sécurité et une souveraineté alimentaire locale.

En 2021, des agriculteurs regroupés avec AgriBerry à Plaimpied et ceux au pourtour de Bourges, en construisant les méthaniseurs pouvaient répondre à la sortie des énergies fossiles des modes de transport collectifs tels que les bus Énergie – Les projets d’unités de méthanisation se multiplient dans le Cher .Cette volonté politique est louable, en répondant à des besoins locaux, en relocalisant la production et donc en évitant d’interminables trajets de camions inter-régionaux, qui sont associés aux nuisance sonores et à la pollution aggravée.

Alors que l’Indre  a aussi ses méthaniseurs berrichons :  le territoire du PNR Sud Berry est très impacté. D’autres projets que les entreprises gazières sont possibles, des citoyen.ne.s sont d’ailleurs mobilisé.e.s. Le département du Cher a-t-il besoin de produire autant de gaz s’il s’engage collectivement dans la planification écologique, dans l’isolation des maisons, HLM et bâtiments publics, dans la production solaire et éolienne locale. En effet, la diversification des moyens de productions électriques permet de réduire l’ambition démesurée productiviste des énergies gazières. L’indépendance énergétique sera aussi avec la réduction de consommation de gaz, quitte à avoir une autre organisation de société. Il est important dans les villages de favoriser les transports inter modulaires : du vélo cargo aux bus et camions à gaz ou hydrogène, sans oublier de ressusciter les lignes omnibus de train, le transport ferroviaire de marchandises et de camions. Il est important de diversifier les modes d’énergie adaptés non seulement aux besoins de la population mais aussi aux caractéristiques géographiques locales.

Quel sera le bilan carbone de ce projet ? Il va détruire les cultures, les arbres, les haies dont aucune garantie de conservation n’est écrite, faire circuler des centaines de camions qui vont abîmer la voirie des communes rurales qui n’ont déjà plus les moyens de l’entretenir? Qui va payer ces routes cabossées communales et départementales ? Qui va payer les effets sanitaires de la pollution créée sur le Vivant – santé animale, vétérinaire et biodiversité ?

L’agriculture régionale va-t-elle être entraînée dans la production de biomasse au lieu d’assurer notre souveraineté alimentaire perdue? Ces questions et biens d’autres sont au cœur d’enjeux de société. Elles appellent les mobilisations citoyennes les plus déterminées pour dire non à cette inacceptable écocide à terme.

Concernant l’accessibilité des données et la compréhension du contexte environnemental pour donner cet avis, nous avons bien vu les sites de l’État pour la planification : https://www.expertises-territoires.fr/ et https://planification.climat-energie.gouv.fr/. L’État ne paraît pas faciliter la planification écologique compte tenu de la complexité d’accès aux données et de la réduction récente des budgets ministériels.

Pour conclure, les membres de la France Insoumise du Cher s’opposent à ce projet de méthaniseur. Le Cher n’a nullement besoin de production de gaz supplémentaire . Cependant nous souhaitons à l’entreprise SAS Valence de réussir une transition écologique locale comme une production solaire dont les innovations récentes sont prometteuses associée à une réduction de l’activité d’élevage de façon à ne pas ajouter de l’endettement à la dette. La France Insoumise soutient une planification locale dans plusieurs axes pour réussir une transition écologique, humaniste nécessairement, démocratique pour avoir l’adhésion de la population, et locale pour juste répondre aux besoins de l’intérêt général . L’échelle régionale préfectorale et le conseil régional sont d’ailleurs en capacité de coordonner les projet entre les départements.

Souhaitant avoir susciter votre intérêt, et répondre peut-être à vos questions, Veuillez-accepter, Monsieur le Préfet, nos salutations les meilleures,

les groupes d’actions de la France Insoumise du Cher

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vous avez dit conflit ou conflictualité ? moderne ou radical ?

Je vous avais parlé du concept du Care que Marie Toussaint et EELV mettent au centre de leurs discours et programme.

Il m’apparaît évident que je dois vous parler des théories de la conflictualité, des conflits conjugués dans le programme de la France insoumise. voici quelques textes de réflexion :

  1. anthropocène et les conflits sociaux
  2. conflits résolution et négociation
  3. La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur de changement social ?
  4. radicalité ?

Dès 2017, dès la fondation de la France insoumise, Jean Luc Mélenchon introduit l’anthropocène dans le préalable au programme de l’avenir en commun https://melenchon.fr/2017/01/15/anthropocene-le-mot-de-notre-siecle/

L’anthropocène signe une rupture dans le temps et la chronologie historique. L’anthropocène s’oppose aux théories de modernité des sociaux-démocrates et néo-libéraux. « C’est le moment dans lequel les humains sont la cause directe et exponentielle de changements tendanciellement catastrophiques » (1). Depuis, on parle de risque d’effondrement, de 6eme extinction des espèces de biodiversité. Historiquement c’est le conflit le plus grave qui met en jeu la vie humaine à brève échéance, 2050. Quand la planète ne peut plus rendre les ressources que les humains prélèvent est de plus en plus tôt : en 2024 le 7 mai.

En fait au 16 ème siècle, les humains découvrent la terre et les océans ; voguent les navires, le patriarcat et l’esclavage : la domination est née sur la nature, les intellectuels créent le concept de races, de domination : c’est la première exploitation de la terre avec les plantations en monoculture ; le 1er conflit anthropocène (3). Mais les intellectuels parallèlement au concept de domination vont prôner l’abondance, l’illimitation des ressources,puisqu’on découvre des terres nouvelles, la richesse sera promise, l’enrichissement sera promis. Et cette promesse permet la mise en place des différentes politiques prédatrices : colonisations des terres nouvelles, exploitations des terres et des peuples autochtones indigènes mais aussi les compagnies de commerce, la route des indes, les voyages de Marco Polo, la route de la soie. La modernité ce sont des découvertes des échanges culturels techniques, de l’ingénierie qui amènent la révolution industrielle, les productions ouvrières, la subordination non plus féodale mais salariale. Les guerres n’ont que renforcer les rapports de domination, avec en plus une hégémonie de l’occident. La modernité a renforcé le capitalocène : ce sont ceux qui détiennent l’économie qui puise les ressources : le capitalocène est un maillon de la chaîne anthropocène fondée sur la consommations et les déchets de masse. Alors que l’occident se vantent d’apporter civilisation progrès et émancipation par des outils une organisation du travail, la captation des ressources est niée du fait du mensonge de l’abondance illimitée. MÉFIEZ VOUS DES POLITIQUES PROGRESSISTES (IL FAUT DÉFINIR EN QUOI). Depuis le 20ème siècle cette modernité de progrès épuise en fait la trajectoire du vivant. c’est une modernité devenue obsolète! c’est vrai que la vie humaine a gagné en confort, mais le « no limite » ruine les écosystèmes à un tel point qu’en 2050, une partie des humains sera condamné: les films de fiction devenue réalité !!

Le mensonge de l’abondance questionne et pose un conflit à ceux et celles qui ont compris : la modernité n’a pas apporté autant d’émancipation ni d’égalité qu’elle le dit car pour protéger son mensonge les gouvernants sociaux-démocrates ou libéraux (que les gens appellent la gauche et la droite) sont devenus inégalitaires, autoritaires, liberticides. Pour garder leur privilèges, ils ont commencé à taper sur des groupes sociaux qu’ils estiment inférieurs à l’échelle des races. sauf que le concept de races n’existe pas , c’est scientifiquement prouvé : 2ème mensonge des dominants. le racisme lui existe par contre ! Et leur vision est court-termistes puisqu’ils sont aussi concernés par le risque d’effondrement.

La catastrophe annoncée du dérèglement climatique montre bien la conflictualité, on arrive à un degré maximal de conflits ressources de la planète,-vie humaine, avec les humains acteurs de leur perte.

Le choix de contester , de dénoncer , le choix de l’insoumission (idée venue des années  60 Blanchot, l’insoumission ). L’anthropocène permet de contredire le discours institutionnalisé ‘mainstream » de la modernité ; ce n’est pas non plus son contraire. L’anthropocène induit le principe du care -voir mail précédent, qui est dans le programme de EELV et LFI pour la protection du vivant.. il permet de nouveaux imaginaires ; l’avenir en commun est le programme d’une autre société pour que le vivant vive en 2050. L’anthropocène rend visible la vulnérabilité du monde que propose de réparer le care. Elle induit une approche très différente post naturaliste pour lier les groupes du vivant y compris Dame Nature qui d’ailleurs nous montre chez de nombreux animaux que la réconciliation est souvent l’issue d’expression des conflits (2). Le conflit a une fonction sociale en fait. Cette conscientisation induit des grèves classiques issues du rapport de classe qu’on avait dans les industries, mais aussi d’autres formes de manifestations, des soulèvements, des rebellions.

Les propriétaires du capital se sont adaptés aux formes de conflits des ouvriers depuis le 19ème siècle. Quand il y avait beaucoup d’ouvriers, pour obtenir une augmentation de salaire il suffisait de faire grève. Les gouvernants ont cédé en 1936 devant le rapport de masse de la population dans la rue, pour les congés payés, pour l’arrêt du travail des enfants et pour la semaine à 40 heures. Ils ont mis un siècle à casser le code du travail, à précariser les salarié.e.s . Alors comment être visibles dans l’opinion pour influencer les décideurs politiques ? comment entrer en négociation pour obtenir un changement devant des décideurs qui deviennent de plus en plus autoritaires ?

Les soulèvements de la terre, les rebellions, mettre de la peintre sur des vitrines, aller à Sainte-Solyne sont les expressions des désaccords, ces conflits ont une autre forme de contestation que la grève. Dénoncer les conflits d’intérêts et de réalité des décideurs, des propriétaires de biens de l’économie, influencer le changement culturel sont des préalables fondamentaux et nécessaires pour avoir un mouvement de masse, d’envergure vers un changement de valeurs de la société française, européenne,et mondiale .

La mobilisation du plus grand nombre facilite une dynamique de changement qu’il nous faut radical (4). Il faut maximiser les consciences, il faut pouvoir renverser la table dans la durée. Le discours et l’objectif de l’anthropocène sont opposés à 180 degrés du conformisme ambiant. C’est ce en quoi le projet est radical. La radicalité est ainsi définie par une communication différenciée bien identifiée, par un vocabulaire tranchant et parfois excessif, la violence physique y est exceptionnelle. On utilise la symbolique, les codes des réseaux sociaux.. Des sociologues se sont même interrogés si dans les grands changements sociétaux le radical n’a pas précédé le temps conventionnel issu des négociations. La radicalité sur le temps long n’est pas dangereuse ni menaçante pour l’histoire humaine. Cette donnée devrait donner confiance dans le discours radical qui non seulement attire l’attention mais chercher à amplifier les adhésions au projet.

Devant les positions autoritaires du gouvernement, certes il ne faut pas avoir peur de la police ni des commissariats quand on remet en question « l’ordre établi  » (MOT A DÉFINIR, voir un pays qui se tient sage et les jeunes à la sorbonne) .

Quant à la définition des enjeux , des risques et avantages encourus, la discussion de la mise en action permet aussi de rassembler plusieurs groupes politiques associatifs, collectifs et de reformuler ensemble des questions initialement différentes pour chacun. Les actions de groupe sont plus fortes ; la solidarité du vivant est vivifiant. Le programme de la Nupes dans ce sens était pertinent et intéressant. croiser les luttes, fédérer du commun, avoir une vision intersectionnelle est aussi logique avec l’anthropocène pour gérer les conflits, les négociations.

En fait la conflictualité , les conflits est dans la nature humaine ; ce n’est pas une invention de Jean Luc Mélenchon. la théorie de la conflictualité à LFI est peut être de montrer la languette par laquelle il est juste de poser une question de dualité et donc par la suite d’avoir une réponse négociée plus ou moins favorable. N’oublions pas que les groupes opposés au changement peuvent aussi  provoquer un conflit fermé à la négociation.

Le transhumanisme, les solutions techno-centrées, les robots ne sont que les outils modernes des conservateurs. L’anthropocène leur oppose un triple front de conflictualité : la réalité du changement climatique et la limite de vie humaine sur la planète terre ; la hausse des inégalités du vivant et la nécessaire solidarité du vivant pour survivre (Pablo Servigne) ; la nécessaire organisation démocratique de la société avec la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Les scientifiques ont montré que la capacité à dépasser les conflits au cours d’une vie humaine détermine sa capacité de survie ; à l’échelle d’un groupe, c’est sa capacité à transmettre un patrimoine génétique, culturel, patrimonial ou sociétal qu’elle détermine. IL ne faut donc pas avoir peur d’affronter les obstacles, en groupe on est plus fort. Ils s’agit plutôt d’évaluer les risques le coût de l’affront et les bénéfices à l’issue, c’est-à-dire les enjeux du conflit qui comprend une peine physique ou psychique. Les réactions émotionnelles font partie de ce temps conflictuel. Il est de l’intérêt des gouvernants de mépriser, voire criminaliser les acteurs exprimant les conflits. Cela fait partie du risque. Les chercheurs ont toutefois montré que les manifestations y compris agressives évitaient les effusions de sang quand elles étaient répétées, encore faut il avoir une liberté d’expression suffisante. Le conflit quand il n’est pas écouté, ni négocié augmente en intensité et les conséquences négatives sont de plus en plus dévastatrices. De manifestants , la presse va parler d’émeutiers. L’intérêt des gouvernants est que le conflit s’aggrave pour pouvoir réprimer avec la police pour « l’ordre établi » à savoir l’échelle de valeur de la société moderne. L’anthropocène n’est pas leur sujet de préoccupation, et n’est pas discuté. Ils ont donc retirer aussi les outils, les services de proximité permettant la discussion, l’atténuation des conflits.

L’issue de la réconciliation dépend de qui l’initie, quelle dualité dans la réflexion ; la notion de prise de responsabilité des acteurs du conflit est importante : en positif, reconnaître les valeurs et les vulnérabilités de chacun permet de s’engager avec respect ; parfois on a besoin d’un regard tiers ou de se référer au document d’un organisme tiers (Amnesty international, LDH etc)

Aux députés LFI, on posera la question « soutenez vous les émeutes ? » alors qu’en fait c’est l’expression de désaccord, de rapport de force entre des jeunes qui ont compris l’enjeu de l’anthropocène, sur aggravé du racisme , et mépris social. Les députés LFI vont dans les quartiers, dans les commissariat pour discuter auprès des acteurs de la répression d’une possible solidarité, d’une coopération altruiste en plus de l’entraide du voisinage, des « mamans ». agiter la culture des acteurs de répression pour laisser germer l’anthropocène.

Même s’il faut risquer des moments de violence, la gestion des conflits n’est en rien l’incitation à la violence, au contraire c’est une démarche pacifique induisant une issue par un maximum de négociation .

Quant au programme de la NUPES, le ralliement de plusieurs groupes politiques sous un programme commun, c’est mettre l’objectif collectif avant celui de son groupe et sa carrière individuelle, c’est « faire contre fortune bon cœur », c’est prioriser ses objectifs et donc ses actions, c’est oser s’exprimer, échanger et réconcilier le collectif. Le collectif est bien sûr stabilisé par des liens de confiance, des temps d’actions communes sincèrement partagées. Chacun apporte son expérience, ses objectifs prioritaires, il faut aussi être d’accord sur le risque d’effondrement au centre du projet commun pour abattre à la racine les opposants libéraux destructeurs des ressources du vivant. Il ne s’agit pas donc d’accepter la NUPES pour sauver des postes, des salaires ni de faiblir à la pression des dominants, y compris de la presse mainstream. Peut être faudra t il partager d’avantage de temps lors des universités d’été ?

Tous les grands changements de la société, les acquis démocratiques de 1789 à 1968 ont réussi grâce à un mouvement dynamique de masse, du grand nombre. Que de temps perdu alors que Jean Luc Mélenchon est certes influenceur à LFI , mais n’en est pas le gourou puisque c’est la vision programmatique qui permet l’écriture des conflictualité et les actions insoumises des membres de LFI, élu.e.s ou pas.

Les membres de la NUPES ont ils compris la place de l’anthropocène dans le changement de société avenir ?

Et oui vous aviez compris depuis longtemps que Glucksman représente la sociale démocratie, la droite du PS qui adonnée naissance à la macronie, il sera toujours faible face aux prédateurs du Vivant (un discours greenwashing, et sous la pression, il cède, question de réseaux d’amis)

Alors en attendant, une NUPES responsable, sincèrement engagée, je vote LFI, Manon Aubry, le 1er parti de gauche.

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vous avez dit Care ?

ah le Care, la douceur, le changement sans violence sans cri en chantant et en dansant , ah les année 70 …
care définitions L’éthique care englobe davantage de concepts que celui du soin : care sous entend plutôt le verbe, l’agir de porter attention, avoir conscience , se soucier / réparer, soigner, consolider, défaire/ agir, se charger de faire, être dans la matérialisation/ corriger et adapter avec le « soigné », ensemble. le Care a permis de prendre conscience du concept ONE HEALTH EN 2000 = une approche globale une seule santé environnementale, humaine et animale ; le Vivant et l’environnement sont liés. Nous sommes des être sociaux (pour les libéraux nous sommes des individus seuls responsables et autonomes de notre vie : « tu casses tu répares ») . De ce constat, le principe décliné pour agir est la responsabilité relationnelle (contrairement au libéral qui décline une responsabilité matérielle de propriétés de biens) . LE MOT RESPONSABILITÉ EST DONC A PRÉCISER DANS NOS CONVERSATIONS. pour le care, la responsabilité et donc le justice rendue est collective avant d’être individuelle ; on s’intéresse aux groupes sociaux. Cette responsabilité relationnelle permet de mettre la vulnérabilité et la dépendance de tout le vivant au centre du projet politique, au centre des actions communes locales de proximité (logements, jardins partagés, coopération au travail) et aussi au centre des lois (loi écocide EELV, devoir de vigilance des entreprises LFI) . Pour les libéraux, la dépendance, et la vulnérabilité sont ciblés à 2 âges : petite enfance et personnes âgées .
care et environnement. le care doit affronter les obstacles sociétaux, environnementaux, les inégalités sociales économiques des territoires, des continents, du gradient nord sud , du changement climatique, des guerres etc.. Il existe aussi des différences d’approches culturelles, sémantiques. Il est donc fondamental de s’expliquer débattre : les échanges lapidaires, les décisions sur une phrase ou un mot ne peuvent que détourner des gens du chemin travaillé. Le processus du care comprend des temps perturbés de désaccord, mais les constats des inégalités, des défauts de ressources des communs devraient être une base fondatrice de reprise des conversations. les explications des émotions humaines, des mots sont indispensables aux compréhensions réciproques des groupes. Le care est un mouvement essentiellement féminin et donc maintenu invisible, marginalisé par le système dominant patriarcal, et capitaliste. Des documentaires militants, des journaux engagés dénoncent , témoignent de notre planète malade. En effet, le changement éco-féministe, d’économie plus soutenable que durable, ne peut advenir que si le plus grand nombre est dans la méthode d’un projet moral, politique intégral pour une vulnérabilité partagée, commune. Le care nous ancre dans le réel, ordinaire mais dans la limite de la gestion des moments exceptionnels, au confluent d’idées contraires ou divergentes. La confrontation d’analyses différentes pourrait être résolue par la notion de responsabilisation, priorisation et redistribution des responsabilités au lieu de chercher un rapport égalitaire ou équitable en premier : actuellement plusieurs méthodes sont proposées. les considérer toutes éviterait sûrement les impasses.

care et entreprise. Et enfin , c’est le milieu de l ‘entreprise dite « moderne » qui s’est emparé du mot, du principe en imposant le bien-être santé, la performance en aménageant des espaces de relaxation, des ateliers sportifs, en échauffant les muscles comme pour un match de sport pour un meilleur rendement, moins de maladie professionnelle. l’entreprise paternaliste qui sous le prétexte du care fusionne l’espace travail avec le temps et les espaces privés. ce qui se faisait en association avec les copains le dimanche, ce fait au travail ; le dimanche il faut consommer dans les magasins ouverts. Elle peut prévoir la livraison de panier amap, de services à domicile au bureau.

on retrouve un certain nombre de dirigeant.e.s sorties de ces écoles business school , plutôt privées. Quand l’enseignement public des écoles de sciences sociales ou politiques permet aux étudiant.e.s de manifester leur désaccord avec le système gouvernant , le pater gronde!!! le pater punit ! comme le conçoit le libéral principe de la responsabilité individuelle, de l’enrichissement familial ou clanique qui se trouve alors menacé par des paroles rebelles, par des têtes et des cœurs endurcies par la vie d’en bas.

C’est le monde de demain! sauf que le monde capitaliste en déclin ne se laisse pas faire et provoque le conflit. Le milieu de l’entreprise optimise le temps, évalue les objectifs individuels. Mais alors quelle place a la maladie , le handicap dans ces parcours de vie humaine ? le care de l’entreprise est-il réparateur alors que le medef et le gouvernement libéral depuis la loi El Komri casse le droit du travail , désorganise les services de santé au travail ou de prévention ?
C’est l’exemple du care négatif (hypocrite), qui a des effets négligeant, maltraitant.

Il ne s’agit pas de parler comme un livre, un conte à grandir : il s’agit d’être dans la vraie vie, de dépasser des conflits, des heurts inévitables.
Le conflit peut faire peur, il rappelle les rapports de domination. La reconnaissance de cette vulnérabilité fondamentale passera peut-être par une réflexion intersectionnelle : reconnaître les luttes, les confrontations croisées pour agir. il est loin le temps où l’émancipation des femmes, des jeunes se faisait par le travail, majoritairement salarié !

Il est évident que les projets politiques d’EELV et LFI sont efficaces sur le local, EELV est avant-gardiste, lanceur d’alerte depuis 30 ans sur ces sujets locaux de vivre ensemble . Mais dans un contexte d’inégalités de territoires aggravées, de conflits internationaux, de débats sociétaux opposés (racisme, répartition des richesses, protection de l’eau , des services publics…) , la méthode de suggestion, incitation, alerte ou réparation, suffit-elle à faire plier les obstacles de plus en plus grands ? Une justice mondiale qu’implique la responsabilité relationnelle globale permet elle de stopper une agressivité,une nocivité , une toxicité démultipliée sur nos vies biologiques, physiques et mentales. La 6 eme extinction des espèces a commencé depuis 2 ans, le 7 mai c’était déjà le jour de dépassement de l’équilibre écologique en France : la terre ne nous rend plus autant que nous lui prenons en France.

je m’interroge . Faut il renier ses valeurs pour contourner ces obstacles gigantesques , faut il marcher sur le programme commun de la nupes, faut il éviter une rupture radicale du système?

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une jardin remarquable condamné par un choix économique

MBDA bourges avec NEXTER ont des contrats nationaux pour développer les armes à produire pour les guerres… et compte-tenu de la tension internationale et des menaces terroristes , MBDA rachète le foncier tout au tour pour créer une « zone tampon ». rappelons que cette zone tampon a déjà connu plusieurs bombardements en 1940 par les allemands et 1944 par les anglais- américains. Des vestiges sont couramment retrouvés dans les nouveaux lotissements crées sur des ex jardins . la cité HLM des jardins de l’aéroport construite après 1945 pour héberger les ouvriers de MBDA n’ a la chance que d’être reconnue jardin remarquable. Elle n’héberge plus les ouvriers qui logent dans les lotissements périphériques récents . Alors que Bourges sera capitale européenne de la culture, le choix est fait de déménager les habitant.e.s précaires des HLM et de raser la majorité de cette cité, d’en vendre le foncier à MBDA. restaurer la cité une idée fugace qui n’a peut-être jamais été discuter en conseil municipal… juste le temps des campagnes électorales . Bourges capitale européenne de la culture oui mais dans l’économie de guerre d’abord!

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2024, une nouvelle année ?

Beaucoup hésitent à souhaiter une bonne année à ses voisin.e.s !

 Un simple comment vas tu ? c’est gratuit pourtant et parfois réconfortant pour les un.e.s et les autres.

Oui, La pauvreté gagne du terrain. La macronie dans sa grande qualité narcissique aggrave les conditions de vie , de travail au mépris du plus grand nombre. Ce n’est pas une raison
La monnaie , le lien de paiement des services ou des échanges est encore plus interrogée par certain.e . L’argent mène t il le monde ?  La Banque Centrale Européenne (BCE) a un projet, FAIRE MONTER LE CHÔMAGE, C’EST SON PROJEEEET
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