Dehors, il est rentré du travail , il sort son djembé, commence à jouer et à chanter .
Les enfants veulent aussi toucher, faire tinter le bruit de percussion. C’est l’occasion de sortir de l’appartement surchauffé l’été et mal chauffé l’hiver. C’est l’occasion de voir les copains copines, de rire et de chanter.
DES RATS DANS NOS QUARTIERS ! PAS DE POISON (c’est cher et polluant) ! MAIS DES SOLUTIONS !
Les habitant.e.s du quartier de l’Argonne à Orléans, subissons depuis des années la présence de rats tant aux abords de nos habitations qu’à l’intérieur de celles-ci. Privés d’interlocuteurs compétents pour écouter et prendre en compte nos doléances, nous présentons ici un document qui vise à cerner la question des rats dans son ensemble et les mesures qui doivent être mises en place.
Il existe des répulsifs combinant les ultra-sons à des influx électromagnétiques ou encore des plantes odorantes (menthe poivrée…), des produits stérilisateurs qui bloquent l’ovulation des femelles. Ces stérilisants liquides rendent les rats stériles et ne présenteraient pas de danger pour l’environnement. LE RAMASSAGE DES ORDURES DOIT ÊTRE PLUS FRÉQUENT (Art. 84 et 85 / RDS Loiret : Élimination des déchets et Lutte contre les rongeurs *rats*, les pigeons sauvages, les animaux errants, les insectes, etc. (Articles Annexe ART. 119 à Annexe ART. 123 bis
j’ai récupéré un flacon de 3 litres, la boule doseur.
Je préfère la lessive liquide qui s’utilisera pour tous les tissus et toutes les couleurs.
soit 150 g de cendre de bois +1 litre d’eau
soit 50 g de savon de Marseille+1 litre d’eau +3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude + 1 cuillère à café de vinaigre blanc . Ajouter une huile essentielle pour parfumer (orange, citron comme vous aimez).
Contre les taches de graisse : 1 cuillère à café de terre de sommière directement dans le tambour
pour blanchir le linge:1 cuillère à café de percarbonate de soude directement dans le tambour
pour assouplir le linge : 1/2 verre vinaigre blanc dans le bac « assouplissant ».
c’est bon, triez votre linge, laissez le tremper au besoin dans l’eau du bain , mettez en machine !
Cet été, le mur était recouvert de feuilles de lierre. J’ai essayé la lessive à base de feuilles de lierre, elles contiennent la saponine qui sert de savon. Prendre uniquement le lierre grimpant, vertical (l’autre rampant, horizontal ne contient pas la saponine). Il faut rincer et broyer les feuilles sans les tiges avec un pilon (mon astuce, j’ai pris mon presse-purée). Faites bouillir 1 litre d’eau de pluie,verser le sur les feuilles écrasées, remuer, mettez le mélange dans une bouteille secouer-la pour que la saponine se dilue dans l’eau. Laisser agir 24 h. L’eau est devenue brune, comme du « thé » : votre lessive est presque prête. Au litre filtré, j’ajoute 1 litre d’eau de pluie pour obtenir 2 litres de lessive. Je l’ai testé avec mon linge couleur : lessive un peu moussante et douce. Je l’ai testé aussi en guise de liquide vaisselle à la main : elle dégraisse bien et est douce aux mains.
Ce qui nous intéresse ici c’est l’action, c’est-à-dire, mettre en pratique localement ce qui nous semble indispensable voire vital alors que s’ouvre devant nous une ère de désastres environnementaux et sociaux. Privés de solidarités et de services publics, nous sommes les témoins de l’aggravation des effets négatifs du réchauffement climatique qui frappent les plus fragiles d’entre nous : les habitants de nos quartiers, les familles démunies, les jeunes, les familles monoparentales ou issues de l’immigration et ceux, mis à distance, qui vivent de l’agriculture écologique et paysanne.
Enclavés dans nos quartiers, tout est tourment : se procurer des aliments sains pour nourrir notre famille, se promener hors du béton, de la pollution et du bruit avec ses enfants, trouver un endroit frais et respirable durant les chaleurs de l’été, laisser flâner son regard. Enclavés dans la campagne c’est pareil ! Prendre la voiture pour la moindre démarche : trouver d’autres clients que les grandes surfaces pour vendre sa production bio, trouver les moyens de produire bio.
C’est à nous, habitants des quartiers et des campagnes, de penser l’activité économique, l’alimentation, les transports, le logement, l’éducation, la culture comme la gestion de l’eau. Il n’y a aucune limite entre la ville et la campagne. Il n’y a pas d’autres moyens que de se rapprocher afin de reconstruire le lien tranché par le capitalisme mondialisé. Séparés nous sommes à leur merci, réunis nous serons un rempart.
Parallèlement en octobre 2017 au vote de la réduction des APL aux locataires, et alors que le gouvernement avait annoncé que les loyers diminueraient d’autant, certains offices publics des HLM avaient manifesté car ils craignaient à raison de perdre des liquidités, ce qui pouvait remettre en cause les investissements immobiliers.
Que s’est-il passé dans le Cher ?
le 15 février 2018, Bourges Habitat a été « absorbé » par l’OPHLM du Cher après signature de cette « fusion absorption “. https://www.francebleu.fr/infos/societe/bourges-bourges-habitat-et-ses-4-000-logements-bientot-absorbe-par-l-office-public-de-l-habitat-du-1507651359
Les locataires en ont été informés. Ce changement s’est immédiatement vu sur la facture, des locataires ont témoigné. C’est une hausse de 10 euros par mois pour le loyer, c’est une hausse des charges électricité et gaz dès décembre 2017. Pourtant les travaux depuis 2010 ont été rares et qui plus est, souvent mal faits. Les facture s’envolent, le froid ou l’humidité sont au choix d’une grande partie des locataires. Les menuiseries ne sont pas entretenues ; allez voir les maisons à cent mille euros dites « Borloo » à Bourges, quand elles sont pourries, le bois est remplacé par des plaques métalliques ! Aucune isolation par l’intérieur, ni par l’extérieur! Le plan de renouvellement urbain prévoit 1295 démolitions prochainement à Bourges et en même temps ils ne savent pas le nombre de reconstructions prévu et à quel prix. On nous parle de rentabilité des bailleurs, et les habitants ? On s’en fout !!!
Depuis 1 an, des insoumis proposent un questionnaire pour mener l’enquête : rien n’est fait, des logements sont fermés à l’aéroport à cause de fissures dans les murs .. on attend un accident , c’est à se demander .. ah oui c’est un quartier oublié qui est résigné. se réveillera t il à voter pour montrer qu’il y a des êtres humains qui vivent dans ces taudis !! ?
Quel est le possible pour le bailleur social ?
l’OPHLM du Cher a beaucoup à faire ; plusieurs milliers de destructions envisagées , des logements dégradés et un plan de renouvellement peu claire. Quels conseils ? Tout ceci, alors que le plan Mégawatt promeut la réduction des consommations énergétiques par l’isolation des bâtiments, par l’utilisation des énergies renouvelables à la place des énergies fossiles ou nucléaires, et que ce plan Mégawatt est soutenu par le Conseil Régional Centre. Par contre des élus du Conseil Départemental du Cher, membres du conseil d’administration de cet OP HLM du Cher ont soutenu ces augmentations de charge. Le gouvernement vient par ailleurs de prolonger la dérogation pour les bâtiments collectifs à la RT 2012- ils sont autorisés à construire jusqu’en 2020 des bâtiments qui consomment +15% d’énergie). Les élus locaux auront la part belle d’accuser le gouvernement ; nous espérons que les habitants se souviendront de toutes ces dépenses supplémentaires lors des prochaines élections ! En effet, il y a d’autres solutions que de réduire le pouvoir d’achat des locataires, et de réduire pauvres.
Dans un monde bienveillant, un bailleur social pourrait participer à la sortie du nucléaire, en investissant dans les énergies renouvelables et en en isolant les bâtiments. En plus cela donnerait du travail aux artisans localement. Resterait à garantir les loyers et leur paiement, et si on créait une caisse nationale de garantie locative ? Reste aussi à mettre à l’abri des centaines de milliers de personnes SDF en créant et en rénovant un logement social que l’on souhaite solidaire ! Le froid et la faim sont de trop au 21 e siècle en France. Nous pourrions parler du cher sud avec l’office publique de l’habitat tout aussi décrié à Nérondes, Avord habitat-de-l-oph-cher/
